mercredi 7 janvier 2015

Réceptions de Noël - 2014

Je vous retrouve pour un nouvel article afin de vous présenter mes réceptions de Noël. Il n'y en a pas une montagne, mais ces quelques bouquins me faisaient énormément envie et ils ont donc rejoint ma pal, où ils ne resteront pas très longtemps j'en suis sûre..!


  • Attachement - Rainbow Rowell (Milady)
  • Boys Out - Rawia Arroum (Hachette, Black Moon)
  • Saga Waterfire, Deep Blue - Jennifer Donnelly (Hachette)
  • Les 100 - Kass Morgan (Robert Laffont, Collection R)
  • Les étoiles de Noss Head - Sophie Jomain (J'ai Lu)
  • Avant toi - Jojo Moyes (Milady)
Photo importée de mon instagram @lonely_dani

mardi 9 décembre 2014

Le Labyrinthe

❝ Mais quand il arriva, elle fut bien déçue et rien ne se passa comme elle avait prévu. 
Il ne l'embrassa pas devant l'arbre aux baisers. Il déchira son cœur avant de s'en aller. 


James Dashner, paru en 2013 
Edition PKJ, 407 pages
 (5/5)


  Résumé 

Quand Thomas reprend connaissance, sa mémoire est vide, seul son nom lui est familier... Il se retrouve entouré d'adolescents dans un lieu étrange, à l'ombre de murs infranchissables. Quatre portes gigantesques, qui se referment le soir, ouvrent sur un labyrinthe peuplé de monstres d'acier. Chaque nuit, le plan en est modifié. 
Thomas comprend qu'une terrible épreuve les attend tous. Comment s'échapper par le labyrinthe maudit sans risquer sa vie ? Si seulement il parvenait à exhumer les sombres secrets 
enfouis au plus profond de sa mémoire...

Avis


La saga "L'épreuve" de James Dashner est une dystopie différente de celles que l'on peut voir ces dernières années. Nous avons un héros (et non une héroïne!), enfin!

Par manque de temps (merci l'université!), je n'ai pu lire le livre qu'après avoir vu le film, dont je ne voulais surtout pas rater le pasage dans les salles de cinéma. Donc il est cetain que j'ai été influencé dans ma lecture et je n'ai pas pu me faire ma propre idée de l'univers, ni des personnages, mais honnêtement, cela ne m'a pas dérangé (est-ce que Dylan O'Brian dérange quelqu'un de tout façon? **). 
Au-delà, de ça, j'ai adoré l'univers de l'auteur, très mystérieux et intrigant. L'histoire est addictive et le rythme imposé par l'auteur, avec des mini-cliffhanger à chaque fin de chapitre, nous tient en haleine. On ne sent pas les pages tourner, grâce à l'écriture fluide de l'auteur qui sait très bien gérer son récit, car on voit que l'auteur connait son univers. Evidemment, comme dans toute dystipie, il y a de l'action (bien que les premiers chapitres soient un peu lents) et cela n'ajoute que du tonus à l'histoire, même si James Dashner nous donne peu de réponses à nos (très) nombreuses questions . 
Par ailleurs, ce que j'ai noté comme un "+", c'est l'absence d'histoire d'amour! C'est surprenant à dire de ma part, car la romance dans un bouquin, c'est tout ce que j'aime et je préfère, mais ici on n'en a pas besoin. Elle aurait pris le dessus sur une intrigue déjà assez imposante, puissante, qui se suffit à elle-même. 
Pour finir sur ma critique du livre, je conclurai sur un point négatif qui m'a laissé perplexe: la fin. Bien qu'époustouflante (surtout l'épilogue qui nous laisse bouche-bée, littéralement!), j'ai trouvé néanmoins la résolution du labyrinthe trop rapide à mon goût et même bâclée (tout s'est accéléré et résolu en peu de chapitres). 
Justement, j'ai trouvé la fin du film (n.b.: la résolution du labyrinthe) beaucoup mieux gérée, mieux amenée et ne m'a pas paru aussi "sortie-de-nul-part" ! A propos de l'adaptation, je l'ai trouvé, même si elle n'était pas à 100% fidèle au roman, plutôt réussie et fidèle par contre à l'univers. L'ambiance plutôt lourde et oppressate est bien retranscrite à l'écran. Cependant, le livre m'a donné plus de réponses que le film et j'ai alors mieux cmpris la "fin-fin" (qui correspond à l'épilogue du livre). 
Je recommande autant le livre que l'adaptation, et j'ai hâte de me plonger dans le tome 2 (La Terre Brûlée) qui ne va pas tarder à rejoindre ma P.A.L. !

dimanche 30 novembre 2014

Jeu de patience

❝ Survivre et être une survivante étaient deux choses bien différentes. 


Jennifer L. Armentrout, paru en 2014 
Edition J'ai lu, 445 pages
ISBN :  978 229 008 067 2 
 (5/5)

Ne jamais ôter son bracelet, être ponctuelle, ne pas attirer l’attention : tels sont les trois préceptes qu’Avery s’est imposé pour son entrée à la fac. Une stratégie que le séduisant Cameron Hamilton pourrait bien déjouer à coups de regard pénétrant et de sourire enjôleur. Patient et obstiné, lorsque Cam a jeté son dévolu sur quelqu’un, il ne recule devant rien, excepté peut-être le passé d’Avery, qui semble s’acharner à ressurgir…Ensemble, seront-ils capables d’affronter le souvenir de cette terrible nuit qui, cinq ans auparavant et à des kilomètres de là, a tout changé ?


Avis

C’était la première fois que je m’essayais au genre « New adult ». Je n’avais aucune appréhension loin de là, j’attendais juste de voir si ce genre me convenait et le résultat est là… J’ai lu 70% du livre en une nuit. Je me suis couchée au petit matin parce que j’avais cours, dans le cas contraire, je n’aurais pas eu du mal à continuer tellement j’étais dans l’histoire.

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas été aussi prise par un roman et je dois dire que ça fait énormément de bien. La recette du N.A. me convient parfaitement. De plus, Jeu de patience a été (je pense) le bon choix pour me lancer là-dedans. Il a été un véritable coup de foudre pour moi ! Rien que le synopsis m’avait déjà conquise. C’est le genre d’histoire d’amour qui me fait rêver.
Je vais commencer par les petits points négatifs car il y en a très peu et comme dit, ils sont vraiment petits et pas réellement dérangeants pour la lecture au final.
Ce qui m’a gêné au premier abord, c’est la « prévisibilité » de l’histoire. En effet, dès les premiers chapitres j’avais deviné le passé si « mystérieux » du personnage principal, Avery. Légèrement cliché, mais c’est passé comme une lettre à la poste, tout simplement parce que je voulais voir comment l’auteur allait amener ça dans le récit et bien que les actions, le schéma narratif soient basiques, l’auteur sait nous tenir en haleine et gérer le récit avec brio ! C’est un récit rythmé et l’écriture est fluide et simple mais loin d’être vide de sens.
L’autre point négatif est pour moi le manque de développement des personnages secondaires, comme Ollie que j’ai adoré et qui pourtant n’apparait souvent (mais ses apparitions sont marquantes, je vous l’assure !). Par ailleurs, les personnages principaux sont extrêmement bien exploités dans leurs psychologies, il y a une réelle recherche et cela les rend d’autant plus attachants (j’aurais très bien pu tomber amoureuse de Cam dans la vrai vie, je l’avoue, je me confesse…).
Pour finir, je ne peux qu’ajouter que le genre N.A. est totalement approprié à l’histoire, les scènes un peu plus érotiques n’arrivent pas comme un cheveu sur la soupe, c’est même très bien amené et chargé en émotions, de mon avis. La fin laisse entrevoir une jolie histoire pour le roman compagnon (qui portera sur le meilleur ami de Cam et sa sœur) que j’ai absolument hâte de lire, sincèrement !

Je vous recommande cette lecture avec vivacité, plaisir et enthousiasme. Car au-delà des petits points négatifs, qui sont largement compensés par le reste du roman, cela reste un roman plutôt bon (qui ne casse pas trois pattes à un canard, oui !) mais surtout, très addictif !

mercredi 25 juin 2014

Le monde de Charlie

❝ Charlie, on accepte l'amour qu'on croit mériter. 


Stephen Chbosky, paru en 2012 
Edition Sarbacane, 252 pages
ISBN : 284 – 865 – 579 – 8 
 (5/5)

  Résumé 
Au lycée, on trouve Charlie bizarre. Trop sensible, pas « raccord ». Aux yeux de son professeur de Lettres, qui lui fait découvrir les classiques américains, c’est sans doute un prodige ; les jeunes de son âge, eux, le voient comme un « freak ». Lui se contente de rester en marge des choses. Jusqu’au jour où deux seniors, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. La musique, le sexe, les fêtes : il va bien falloir que Charlie « s’implique ». Mais une fois entré dans la danse, il ne pourra plus continuer longtemps à occulter son passé.



Avis
Un roman épistolaire. Une histoire bouleversante. Des personnages attachants. C’était la recette parfaite pour me faire fondre. Il n’en fallait pas plus, ni moins tout simplement.

L’histoire de Charlie, je la connaissais, c’est vrai. Grâce à l’excellent film adapté avec Logan Lerman et Emma Watson qui m’avait beaucoup marqué : il fait partie de mes films préférés. Mais la redécouvrir dans son œuvre originale a été un merveilleux moment et la plume de S. Chbosky, bien qu’assez originale, m’a touché jusqu’aux larmes.

Honnêtement, je ne sais comment expliquer plus clairement mon coup de cœur pour ce livre.

Toutes les émotions, les sentiments, les états d’âme de Charlie, l’auteur nous les fait ressentir. Le fait que Charlie adresse ses lettres à on-ne-sait-qui, on se sent d’autant plus concerné. C’est vrai que l’attitude de Charlie, ses réactions peuvent être agaçantes mais quand on referme le livre, à la fin, on ne peut que le comprendre et ne pas lui en vouloir. On a juste envie de le prendre dans nos bras, c’est une jolie sensation, tellement c’est réaliste, mais frustrante à la fois (ce n’est qu’un personnage fictif après tout... !)


C’est une œuvre de fiction mais ça pourrait tout aussi bien être un témoignage donc, tellement l’auteur traite bien le sujet, avec intelligence et délicatesse. Je ne trouve vraiment aucun défaut à ce roman, évidemment c’est un avis subjectif. C’est un coup de cœur pour moi, mais peut-être pas pour vous. Cependant, je ne peux que vous le recommander, c’est une belle lecture à découvrir et vous pourriez décidément pas passer à côté, selon moi !

jeudi 19 juin 2014

Le plus bel endroit du monde est ici

On ne peut comprendre la vie qu'en regardant en arrière, 
mais on ne peut la vivre qu'en regardant vers l'avant.

Francesc Miralles & Care Santos, paru en 2010 
Edition Fleuve Noir, 199 pages
 ISBN : 978 – 2 – 265 – 08964 – 8
★ (5/5)

  Résumé 
Iris a trente-six ans et des idées noires plein la tête. Ses deux parents viennent de mourir dans un tragique accident et, en une seconde, toute sa vie a basculé. Par un après-midi froid et gris, elle songe même à en finir. Son regard se pose alors sur la devanture d'un café auquel elle n'avait jamais prêté attention auparavant. Son nom étrange, Le plus bel endroit du monde est ici, éveille sa curiosité. À l'intérieur, il ne reste qu'une table libre, l'homme derrière le comptoir l'invite à s'y asseoir. Sans trop savoir pourquoi, Iris se laisse guider et fait bientôt une rencontre touchante, inoubliable, magique... Il s'appelle Luca, il est italien et, pendant six jours d'affilée, ils vont se retrouver dans cet endroit hors du temps, loin des soucis du quotidien. Petit à petit, Iris retrouve le sourire. Mais l'après-midi du septième jour, Luca ne réapparaît pas. Iris comprend qu'il ne reviendra plus mais, surtout, qu'il lui a ouvert une porte dont elle ne soupçonnait pas l'existence : celle du bonheur. Le plus bel endroit du monde est ici, huit petits mots qui vont tout changer, sa vision du monde, sa vie et peut-être la vôtre...

Avis

Pour le challenge "a book, a day" j'avais décidé de lire ce petit roman de même pas 200 pages. J'ai rarement, ou même jamais, lu d'auteur espagnol et pour une première, ce fut une belle surprise.

En effet, ce roman a rempli tous les critères d'un coup de cœur. De l'écriture des auteurs à l'intrigue, en passant par les personnages, tout m'a plu, ému, touché... 
Je partais dans cette lecture avec une certaine idée en tête et beaucoup d'attentes. J'avais réellement peur d'être déçue au final et cela n'a pas du tout été le cas. Les auteurs ont réussi à me surprendre et c'est ce que je recherche avant tout en lisant ce genre de contemporain, car ils peuvent vite être prévisibles. 
L'histoire en elle-même est sincèrement émouvante et j'ai, évidemment, versé ma petite larme à la fin. C'est une jolie histoire qui nous redonne foi en la vie, qui sait nous rassurer et nous sentir bien. En lisant, je n'ai pas voulu le lâcher tant que je ne l'avais pas fini, on a toujours envie d'en savoir plus sur ce petit café et ses clients si mystérieux.

Au final, ce  fut une magnifique lecture que je recommande avec énormément de ferveur! Je ne saurais pas quoi ajouter d'autre, à part que ce fut un très gros coup de cœur, que je n'hésiterais pas à relire !

Ma Pal d'été


Pour cet été, j'ai décidé de me constituer une petite pile à lire pour être sûre de vider un peu ma pal. J'ai choisi une petite vingtaine de livres qui attendent sagement sur ma bibliothèque d'être lus! 
Je vous laisse donc découvrir ma petite sélection estivale...
Ø  Saga Gossip Girl –Cecily Von Ziegesar | Fleuve noir
Ø  Les yeux jaunes des crocodiles –Katherine Pancol | Le livre de poche
Ø  Un homme à distance –Katherine Pancol | Le livre de poche
Ø  Saga Fifty Shades –E.L. James | JCLattès
Ø  Les filles d’Estoril –Margarida Rebelo Pinto | JCLattès
Ø  Une seconde chance –Nicholas Sparks | Michel Lafon
Ø  Vilaine fille –Olivier Bonnard | Michel Lafon
Ø  Love letters to the dead –Ava Dellaira | Michel Lafon
Ø  Insaisissable, ne me touche pas –Tahereh Mafi | Michel Lafon
Ø  Kaleb, saison 1 –Myra Eljundir | Robert Laffont c. R
Ø  La cité des ténèbres, les anges déchus –Cassandra Clare | PKJ
Ø  Crescendo –Becca Fitzpatrick | Porto Editora
Ø  Maître du jeu –Karine Giebel | Pocket
Ø  7 ans après –Guillaume Musso | XO éditions
    Ø  Demain, j’arrête ! –Gilles Legardinier | Fleuve éditions

jeudi 12 juin 2014

Coeur de pierre

❝ Mais quand il arriva, elle fut bien déçue et rien ne se passa comme elle avait prévu. 
Il ne l'embrassa pas devant l'arbre aux baisers. Il déchira son cœur avant de s'en aller. 


Gauthier/Almanza, paru en 2013 
Edition Delcourt, 32 pages
ISBN : 978 – 2 – 7560 – 2426 – 4
 (5/5)


  Résumé 

Le jour où la petite fille au coeur d'artichaut rencontre le garçon au coeur de pierre, elle tombe éperdument amoureuse de lui. Dès lors, elle lui offre chaque jour une feuille de son coeur que chaque jour celui-ci rejette plus méchamment. Le coeur de la petite fille se rétrécit et bientôt elle perd sa joie de vivre. Visiblement, le garçon au coeur de pierre ne semble pas du tout prêt à se laisser aimer...




Avis


Une bonne petite BD entre deux bons romans fait toujours du bien et aère l'esprit. Et c'est ce dont j'avais besoin. "Coeur de pierre" a été un joli coup de coeur, cela va sans dire. Je l'avais découvert grâce à une bloggeuse/youtubeuse (QuietManon) et en la voyant à la bibliothèque, je n'ai pas hésité. C'était l'occasion parfaite ! Je l'ai tout de suite lu en rentrant chez moi et je l'ai dévoré d'une traite ! Elle est assez court donc rapide à lire et je l'ai beaucoup aimé. Je ne lui ai trouvé aucun défaut: l'histoire bien menée et émouvante, l'univers fascinant et agréable... 

L'histoire est réellement touchante, les personnages attachants. Bref, le tout était vraiment touchant. Les dessins, quant à eux, étaient à tomber par terre j'ai totalement adhéré au style du dessinateur (Almanza) qui s'harmonisait à la perfection avec le scénario. En effet, sa palette de couleur a su retranscrire l'histoire avec subtilité. 
Je ne peux que recommander cette BD et j'espère pouvoir retrouver ces artistes dans d'autres BD (une de leurs collaborations: "Aristide broie du noir") 

lundi 2 juin 2014

La passe-miroir : Les Fiancés de l'Hiver

Oublier les morts, c'est comme les tuer une secondes fois.

Christelle Dabos, paru en 2013 
Edition Gallimard Jeunesse, 528 pages
ISBN : 207 – 0653 – 765 
★ (3/5)

  Résumé 
Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel. Une héroïne inoubliable, un univers riche et foisonnant, une intrigue implacable. Découvrez le premier livre d'une grande saga fantastique et le talent d'un nouvel auteur à l'imaginaire saisissant. 


Avis

Ayant beaucoup entendu parler de ce livre, j’ai sauté sur l’occasion en le voyant à la bibliothèque pour me faire mon propre avis. Et au final, je suis plutôt mitigée. Il y a beaucoup d’aspects positifs, c’est vrai, mais quand j’y repense, il se n’est pas passé grand-chose et j’aurais aimé que certains points soient plus développés. 

 Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé la première partie : la découverte de l’univers créé par l’auteur, connaître les personnages, l’immersion dans l’histoire et l’intrigue (qui s’installe beaucoup trop lentement !). J’aurais pourtant bien voulu découvrir un peu plus Anima, mais ce n’est qu’un petit point négatif, totalement subjectif… Le personnage principal, Ophélie, est vraiment agréable à suivre on la sent évoluer, doucement mais sûrement. Elle n’est pas du tout agaçante ou à se plaindre tout le temps, on sent vraiment qu’elle est mise de côté et qu’elle ne comprend pas ce qui lui arrive mais je l’ai trouvé beaucoup silencieuse, vu tout ce qu’elle a subi ! 

 Pourtant, mon coup de cœur a été pour Thorn, il est très peu présent et cela m’a beaucoup déçu car c’est quelqu’un de très intéressant, que j’aurais adoré découvrir plus en profondeur et en savoir plus ce personnage qui cache très bien son jeu, selon moi. Heureusement, le retournement de situation à la fin apporte un petit quelque chose, du piquant à ce personnage, ce qui a d’autant plus attisé ma curiosité. Dommage que cela soit arrivé aussi tard dans le livre ! 

 Comme je le disais, il y a quelques points négatifs qui m’ont énormément dérangé dans ma lecture, bien que je l’aie appréciée, mais il m’a fallu faire une pause de quelques jours. En effet, je m’ennuyais beaucoup arrivée à la deuxième partie du roman et je n’en voyais pas le bout ! « L’action » est apparue beaucoup trop tard dans le récit et c’est ce que je reproche majoritairement au livre, au-delà du fait que j’ai détesté le personnage de Berenilde (la tante de Thorn) que j’ai trouvé insupportable et imbue d’elle-même. La fin m’a vraiment laissé sur ma… faim ! (sans vouloir faire de mauvais jeux de mots). Je me suis simplement dit « Quoi ? Maintenant ? » Parce que, oui, ça devenait enfin un peu plus intéressant, addictif même (je n’ai pas pu lâche le livre aux cinquante dernières pages) et l’auteur nous a laissé sur un cliffhanger qui m’a laissée amère. 

 Sur ce, je ne sais pas quoi en pense, c’est donc mitigé. J’ai adoré l’univers, les personnages ainsi que l’intrigue, bien que peu développée mais très captivante. Malheureusement, il y a des défauts dans la mise en place de l’action. Je compte tout de même lire le deuxième tome pour découvrir la suite des aventures d’Ophélie et voir le dénouement de l’intrigue, en espérant qu’il y ait plus d’actions !

jeudi 15 mai 2014

Challenge: a book, a day…


Les blogueuses (et youtubeuses) tartinneauxpommes et QuietManon organisent la deuxième session du challenge « A book, a day », du 16 au 18 mai 2014.
Il consiste à lire un livre par jour, du vendre au dimanche. Pour plus d'infos, allez lire cet article : ici.

J'ai donc décidé de lire :
► Zombillenium : Control Freaks (tome 3), de Arthur de Pins, édition Dupuis (pour le vendredi)
► Mon Journal intime, de Lisa Azuelos, édition Le Livre de Poche (pour le samedi)
► Le plus bel endroit du monde est ici, de Francesc Miralles et Care Santos, édition Fleuve Noir (pour le dimanche)

Pour le vendredi, j'ai préféré prendre une BD car j'ai un examen de trois heures l'après-midi, je n'aurais le temps de lire que le soir et une bande-dessinée était donc plus pratique et plus simple à lire pour moi ce jour-là.

Résultat: j'en ai lu 2 sur 3 !


lundi 5 mai 2014

Je l'aimais

 On biaise, on s'arrange, on a notre petite lâcheté dans les pattes comme un animal familier. On la caresse, on la dresse, on s'y attache. C'est la vie. Il y a les courageux et puis ceux qui s'accommodent. C'est tellement moins fatiguant de s'accommoder...

Anna Gavalda, paru en 2002 
Edition J'ai lu, 157 pages
ISBN : 978 – 2 – 290 – 34078 – 3
★ (4/5)

  Résumé 
Parce que sa belle-fille est malheureuse, Pierre Dippel, soixante-cinq ans, l'emmène à la campagne. Parce qu'elle ne se nourrit plus, il décide de faire la cuisine. Parce qu'elle n'arrête pas de pleurer, il va chercher du bon vin à la cave. Il s'assoit à côté d'elle et pour la première fois, il parle. De lui. De sa vie. Ou plutôt de ce qu'il n'a pas vécu. 
Cette histoire est donc la confession d'un homme dans une cuisine. Ca n'a l'air de rien et pourtant, comme toujours avec Gavalda, tout est là. Nos doutes, notre ironie et notre tendresse, la tapage de nos souvenirs et "la vie comme elle va"...


Avis
L'écriture simple et intuitive d'Anna Gavalda est un réel délice pour notre lecture. On est rapidement pris dans le récit, le dialogue entre Pierre et Chloé est vraiment poignant et on ressent la sincérité dans chacun de leurs mots. Le livre est court, l'histoire est à la fois banale et extraordinaire, je ne sais pas l'expliquer mais l'auteur arrive à nous embarquer là-dedans dès les premières pages. L'histoire se met rapidement en place et au fur et à mesure, on est de plus en plus happé par le récit jusqu'à ne plus pouvoir fermer le livre. On veut toujours en savoir plus. 

Il est vrai qu'à la fin de ma lecture, je suis restée sur ma faim et j'étais même agacée que ça se termine sans savoir la suite. Mais maintenant, je me rends compte que le but du livre était là et ce n'est pas ce qui arriverait à Chloé ensuite qui importait. 

Anna Gavalda a su délivrer un joli message derrière ce roman: rester par lâcheté et assumer ou partir par courage. Il faut choisir si on est prêt à tout lâcher pour prendre le risque d'être vraiment heureux. Le courage, on l'a ou on ne l'a pas. 

Ce fut une lecture réellement agréable et j'en garderais un bon souvenir inévitablement. Ce n'est pas un coup de cœur, mais presque, je lui ai donné quatre étoiles sur cinq, simplement parce que je suis restée sur ma faim: 157 pages c'était peut être court. Cependant, le style de l'autre me convenait parfaitement ! Anna Gavalda est, je l'avoue, un écrivain que j'aime tout particulièrement.